Afin de décider de se couvrir (ou non) sur une base factuelle et non émotive.
Le processus de gestion des risques est un cadre de travail en continu.
Les variations de la valeur du dollar canadien peuvent significativement impacter la rentabilité de l’entreprise et l’évaluation de ses opérations à l’étranger (import et/ou export).
L’absence d’une politique de gestion des risques appropriée; en phase avec la stratégie de l’entreprise, peut laisser celle-ci exposée à des résultats négatifs. Un cadre de travail rigoureux devient essentiel.
Une politique efficace est un cadre de travail qui est au service de cette stratégie d’entreprise et facilite l’atteinte de ses objectifs. Dès le départ, elle identifie les mesures clés sur lesquelles les parties prenantes pourront faire une évaluation objective.
L’implantation d’une politique de gestion de risque de change permet une meilleure compréhension (identification, mesure et suivi) des impacts de la variation de la valeur du dollar canadien sur les différentes variables financières importantes (les flux de trésorerie, les valeurs d’actifs, le BAIIA, les clauses de dette (c.-à-d. ratios d’endettement, ratio de couverture des intérêts, etc.).
Déterminer et suivre ces variables spécifiques à une entreprise et l’impact que la variabilité des devises peut leur imposer est essentiel à la conception d’une politique de gestion des risques.
C’est ainsi que la politique assure que les objectifs commerciaux ne sont pas compromis par les mouvements des devises.
Le caractère volatil du marché des changes fait en sorte qu’il est important pour les entreprises d’adopter une approche disciplinée pour gérer le risque de change.
Des périodes prolongées de forts mouvements des taux de change arrivent fréquemment et contribuent à une variabilité significative des flux de trésorerie des entreprises, des postes de bilan et de la rentabilité.
Comme il est à la fois impraticable et impossible de réduire la volatilité des devises ; il faut prioriser les risques et mettre en place une politique qui correspond aux objectifs souhaités, à la capacité et à la tolérance au risque de l’entreprise tout en tenant compte de sa contrainte budgétaire.
À mesure que l’environnement d’exploitation se transforme, la politique de gestion des risques doit évoluer pour demeurer adaptée aux besoins spécifiques de l’entreprise, car c’est ainsi qu’elle contribue à maximiser la valeur des propriétaires/actionnaires. Il est donc clair que cette politique ne peut être la même pour tous et sera unique à chaque entreprise.
L’absence d’une politique laisse l’entreprise non préparée à prendre en charge et à assumer les effets des mouvements de devises, entraînant potentiellement une augmentation des coûts, une réduction des parts de marché et une baisse des marges bénéficiaires.
L’approche « bonne pour tous » en matière de gestion du risque de change est problématique ou, minimalement, non optimale. Le processus de gestion de risque de change doit refléter le processus de création de la marge de l’entreprise.
L’implantation de ce processus protège contre les mouvements défavorables du marché tout en permettant une utilisation optimale du cycle d’exploitation de l’entreprise afin d’être prêt à capitaliser sur les mouvements favorables des devises.