Le repreneuriat d’entreprise à l’interne avec la relève ou à l’externe avec une acquisition!
Les entrepreneurs qui se lancent en affaires signent un nouveau chapitre de leur vie. L’option de créer leur entreprise semble, à première vue, évidente pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Et pourtant, le projet d’acquérir une entreprise ou de fusionner avec une déjà fondée présente des avantages. Puisque c’est une formule qui a déjà fait ses preuves.
Dans l’histoire de la transmission des pouvoirs, plusieurs configurations sont possibles. Cela peut être un transfert à un membre de la famille, au gestionnaire de l’entreprise ou une vente à un tiers. L’avantage, c’est qu’une entreprise a déjà tiré profit de sa réputation, la recherche, le développement du produit et ses forces de travail. Partant de ce principe, l’idée de reprendre les rênes d’une entreprise rodée devient un bon véhicule de croissance.
Bien souvent, les banques seront beaucoup plus susceptibles de prêter des fonds pour l’acquisition d’une entreprise qui a fait ses preuves. Plutôt que pour une startup qu’elles considéreront comme plus risquée.
La croissance par acquisition peut donc être un accélérateur de croissance. Mais aussi, c’est bien souvent à un coût moindre dans les poches de l’entrepreneur, en matière de mise de fonds en capital.


Le repreneuriat d’entreprise s’applique autant aux fusions qu’aux acquisitions
Le processus de fusion ou d’acquisition obéit à des règles strictes. Parce que c’est par un plan de relève que les choses vont se faire en douceur. Récemment, sur les ondes de RDI Économie, on précisait que c’est sur une période de 3 à 8 ans que la transition (repreneuriat d’entreprise) peut s’effectuer. La période d’adaptation varie selon le niveau de ressemblance des activités des deux parties. Si les entreprises qui fusionnent œuvrent dans le même domaine, le délai de planification et de transfert du pouvoir est réduit.
Les régions du Québec particulièrement touchées en transfert d’entreprise
Et le fait est qu’au Québec, et particulièrement en région, le nombre d’entreprises à vendre est supérieur à la demande. Le journal La Tribune mentionne que 75 % d’entre elles sont des structures indépendantes, prêtes à passer le flambeau à un membre de leur famille ou un acheteur externe. Les intentions de revendre son entreprise sont perceptibles principalement dans le secteur primaire, manufacturier, comme celui du tourisme et de la restauration. Devant ce terreau entrepreneurial, le transfert d’entreprises sonne alors comme une évidence.
Ce qu’il y a de plus exemplaire dans le processus de repreneuriat d’entreprise, c’est lorsque l’ancien dirigeant reste sur place pour assurer la transition; il tient un rôle de mentor. Durant cette période clé, il facilite la succession du pouvoir grâce au partage des connaissances du produit et du réseau d’influence qui va apporter l’aide nécessaire à la réussite du projet.
L’autre avantage à ne pas négliger, c’est la présence du portefeuille clients déjà établi et celui des ressources humaines. Dans une entreprise en bonne santé, le repreneur accède à une équipe déjà qualifiée et également impliquée dans le rayonnement de l’entreprise. L’acquéreur doit donc apprendre à gérer ces parties prenantes en préservant la rentabilité et la profitabilité de l’entité.
Dans cette aventure, tout le monde est habité par la même vision : la pérennité de la marque.
La stabilité de l’entreprise est la motivation ultime de la transaction légèrement périlleuse. Mais qui peut s’avérer payante grâce à un œil avisé venant de l’extérieur. C’est là que la firme de vérification comptable intervient dans l’adéquation; celle qui va étudier l’ensemble des contrats à négocier, ainsi que l’aspect fiscal et financier à analyser. L’ambition de ce représentant est, de manière proactive, de servir les intérêts du nouvel acquéreur lors de la planification administrative.
Les firmes fiscales accompagne les entrepreneurs en intervenant dès la première phase du transfert d’entreprise. Puisque cettepériode cruciale dans laquelle on prépare le terrain avant la période d’adaptation du repreneur dans sa nouvelle entité.
En considérant tous les aspects du repreneuriat d’entreprise, on peut bien y trouver une pertinence tangible, celle de rester compétitif. La transmission du savoir et du pouvoir par l’ancien dirigeant représente une mine d’or pour l’entrepreneur. Surtout qu’en récupérant les rênes de l’entreprise, la nouvelle génération diminue les risques en matière d’investissement.
Cela dit, n’oubliez pas : avant de vouloir porter la casquette de chef d’entreprise. Il est nécessaire de s’attarder à réfléchir aux programmes de mentorat et aux opportunités de financement existantes au Québec. Dans le but de conduire son projet de transfert vers un chemin viable sur du long terme.