Marco Robert vient de terminer un entretien téléphonique avec le propriétaire d’une entreprise située à Londres en Angleterre. Le même client lui confiera seulement quelques semaines plus tard avoir épargné plus de 200 000 $ grâce à ce court entretien. Il s’apprête à prendre l’avion pour Johannesburg, en Afrique du Sud, avant de faire un détour par Singapore et Kuala Lumpur, en Asie, pour ensuite rentrer chez lui, en Californie.
Marco est un genre de James Bond du monde des affaires. Il est internationalement reconnu pour ses qualités de coach d’affaires et de conférencier d’exception.
Découvrez le parcours d’un homme de 49 ans, originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, qui sillonne les quatre coins de la planète pour aider des dizaines de gens d’affaires chaque mois. Un exemple inspirant pour tout entrepreneur !
Ayant grandi dans une famille d’entrepreneurs, Marco a eu la piqûre pour le monde des affaires très tôt. Ses parents possédaient un restaurant, et dès l’âge de 12 ans, il avait d’importantes responsabilités et prenait déjà des décisions pour l’entreprise. L’été suivant la fin de ses études collégiales, Marco a subi un fort coup émotionnel à la suite de la mort précipitée de son père. Après ce bouleversement, il a pris un pas de recul et en est venu à un constat important du monde des affaires :
« Tôt ou tard, la plupart des entreprises connaissent des difficultés financières, voire, plusieurs doivent même fermer leurs portes. »
Cherchant les raisons derrière cette réalisation déstabilisante, il décide de faire des recherches très approfondies sur tous les sujets entourant l’entrepreneuriat pour trouver des solutions. À la suite de plusieurs années de recherche et d’implémentation, Marco a fini par développer une méthodologie de gestion et de systématisation d’entreprise unique, qui aide les gens d’affaires à mettre en place les outils nécessaires pour assurer la profitabilité de leur entreprise.
Dans un premier temps, il a expérimenté son système dans le monde de l’hôtellerie et dans des entreprises dans le domaine de la restauration. Il a d’ailleurs travaillé à restructurer la Cage aux Sports de Rouyn, qui rencontrait à l’époque de grandes difficultés financières. Un an plus tard, l’entreprise était remise sur pied.
Après ses premiers résultats encourageants, Marco, encore dans la vingtaine, était certain que son système était suffisamment performant pour s’adapter à toute organisation. Il a donc pris la décision de se lancer dans le monde des affaires pour appliquer son système dans ses propres entreprises. Le jeune homme avait toutefois besoin de financement pour mener à bien son projet et atteindre ses objectifs. Il a sollicité plusieurs banques, mais aucune n’était favorable à son projet. Non seulement les banquiers manquaient d’intérêt envers son projet, mais certains se sont même moqués de lui.
Avec seulement 25 000 dollars d’argent personnel comme fonds de départ, et même avec une détermination de fer, Marco était conscient que lancer une affaire en Amérique du Nord avec cette somme serait insuffisant et impossible. C’est pourquoi il a décidé d’exporter son projet vers l’Amérique centrale, ce qui lui permettrait d’ouvrir et d’exploiter son entreprise à moindre coût.
Grâce à son côté franco-canadien hyper sociable, en très peu de temps, Marco a réussi à s’intégrer dans divers cercles d’entrepreneurs. Très tôt, plusieurs occasions d’affaires se sont offertes à lui. Après mûre réflexion, il a pris la décision de s’associer avec un homme d’affaires local et d’investir dans un restaurant et une boîte de nuit dans une petite ville touristique du Guatemala, appelée Antigua.
En appliquant sa démarche de systématisation dans cette première entreprise, Marco avait pu, au bout de 6 mois, déléguer les opérations à un gérant qui s’occupait facilement de l’intégralité de l’affaire. Cela a poussé Marco à ouvrir une deuxième entreprise dans la même ville, pour poursuivre son expansion et installer à nouveau sa méthodologie de systématisation. Il aura opéré au total durant deux ans au Guatemala en employant une cinquantaine de personnes dans ces deux entreprises.
Après avoir vendu ses entreprises au Guatemala et à la suite d’un voyage de ressourcement au Mexique, Marco Robert a décidé de se lancer à temps plein dans le redressement d’entreprises.
Propos recueilli et retranscrit par Sylvain Houde