Il y a de très petites entreprises pour qui la relève semble impossible. Et ceux qui devront fermer leurs portes lorsque le propriétaire sera au bout de son rouleau. Mais la relève des très petites entreprises est réalisable puisqu’il y a beaucoup d’occasion pour un repreneur.

Puisque ces entreprises sont nombreuses sur le marché du repreneuriat.  : Par exemple, les coiffeurs, les comptables indépendants, les bijoutiers, les acuponcteurs, les électriciens indépendants, etc.

Le service à la clientèle est la base des TPE

Ces propriétaires d’entreprises ont travaillé pendant 30 ou 40 ans à développer une clientèle. Aussi à offrir un service impeccable et il ne restera de leur entreprise que la valeur des outils.

Il est évident que le processus de relève est plus complexe pour ces toutes petites entreprises. Mais ce n’est pas impossible, puisqu’une entreprise c’est d’abord une âme. En plus du capital matériel, il y a un capital humain, un capital organisationnel et un capital social qu’on peut valoriser si on s’y prend correctement.

Les pistes de solutions pour la relève des très petites entreprises

1- Voir les choses autrement : La majorité des fondateurs de ce type d’entreprise se perçoivent davantage comme des experts dans leur profession que comme entrepreneurs. S’ils parviennent à découvrir qu’ils sont des « entrepreneurs », ils pourront envisager le transfert. Parce qu’on peut transférer une entreprise, mais on ne peut transférer ses talents.

2- Aborder la situation en mode « pérennité » : Si un emploi ne peut durer éternellement, une entreprise le peut. Le fondateur d’une très petite entreprise (TPE), s’il envisage son œuvre avec un horizon à long terme, pensera que la relève est possible. Tout cela à la condition de percevoir cette relève comme un partenariat. Toujours pour rendre l’entreprise pérenne et non comme un acheteur.

3- Trouver la relève : La relève devra se trouver dans l’entreprise, si elle n’y est pas déjà. Il faudra trouver ce repreneur et en faire un partenaire. Contrairement à un acheteur qui n’achètera que les actifs, le repreneur partenaire fera l’acquisition du capital humain, du capital organisationnel et du capital social. Il construira l’avenir avec le fondateur et ils partageront les bénéfices ensemble.

En conclusion

Cette démarche est longue et le propriétaire d’une très petite entreprise devra, pour y parvenir, accepter l’idée d’un partenariat. Et surtout bâtir l’avenir sur cette relation. Par contre, les avantages seront nombreux, il pourra continuer de percevoir des revenus en travaillant moins. Il gardera son identité, l’entreprise aura des chances de grandir et il ne perdra pas le fruit de ses nombreuses années d’effort.

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Claude Savoie

Claude Savoie est président de Dixit, un cabinet de coaching pour les entrepreneurs. Avec des antennes à Montréal, Ottawa Gatineau, Sherbrooke, Lille et Strasbourg, Dixit offre des services stratégiques en pérennité d’entreprise, leadership et gestion, ainsi que du coaching pour les personnes à haut potentiel.
Claude Savoie est l’auteur de « La relève, transfert et pérennité ». Basé sur son expérience d’entrepreneur et illustré par de nombreux cas vécus, c’est un des rares livres écrit par un entrepreneur sur le sujet.
Claude Savoie a fondé et dirigé pendant 25 ans une entreprise de communication et marketing (Production Claude Savoie) desservant des PME et quelques grandes entreprises.
Il est aussi mentor (diamant) de la Fondation de l’Entrepreneurship.

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