Les entreprises familiales sont nombreuses et, pourtant, réussir ce type d’entrepreneuriat et leur permettre de traverser les décennies est un défi extrêmement difficile à relever. Pourquoi est-ce si difficile ? Quelles solutions pouvez-vous mettre en place pour vous faciliter la tâche ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir…

Les entreprises familiales représentent 83 % des sociétés en France. Seuls 10 % sont transmises à la génération suivante. Ce manque de pérennité serait dû à la complexité émotionnelle du travail en famille.

Comment alors créer une communication basée sur la confiance, clarifier les attentes pour être en mesure de relever les défis de l’entrepreneuriat et, dans le même temps, diriger avec doigté et influence ?

Projet et promesse de prospérité menacés… par la famille!

Une entreprise familiale regroupant plusieurs générations commence généralement avec un membre fondateur passionné et volontaire. Mais ces entrepreneurs sont souvent tellement obnubilés par l’innovation qu’ils sont moins attentifs aux processus et à l’organisation.

C’est pourquoi ils ne voient pas venir les conflits au sein de leurs sociétés, ne prennent pas le temps de les résoudre et mènent finalement leurs beaux projets au bord du gouffre. Se retrouvant parfois même aspirés dans le « vortex du drame familial ä», vulnérables à des années de conflits humains, brisant leurs rêves d’entrepreneuriat ainsi que l’héritage familial.

Entreprises familiales : les particularités

Les entreprises familiales sont confrontées à un ensemble très particulier de défis qui peuvent menacer l’existence de l’entreprise en raison même de leur nature « familiale ».

Comme dans chaque entreprise, vous devez faire face aux défis commerciaux traditionnels, mais également aux défis supplémentaires spécifiques à la dynamique familiale. Le nœud du problème est qu’il n’est tout simplement pas possible d’ignorer les confrontations et les frictions qui se produisent, car vous superposez le travail, et le privé avec le même groupe d’individus.

De plus, certains acteurs considèrent l’entreprise familiale comme leur création, « leur bébé » et travaillent sans compter. Avoir de l’ambition, vouloir réussir et vouloir que l’entreprise réussisse, c’est bien. Mais quand cette recherche tourne à l’obsession et devient une compétition 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, le résultat est souvent un trop-plein de pression et une tension permanente.

Cela se traduit par un dysfonctionnement et une paralysie au sein de l’entreprise, car les besoins concurrents divisent les membres de la famille en sous-groupes qui défendent leur vision et créent des obstacles pour les autres.

Le succès de l’entreprise repose sur l’ouverture

Les différents intervenants veulent le succès de leur entreprise, soulèvent des problèmes, mais personne ne cherche vraiment de solution, car les clivages relationnels paralysent la capacité de travailler de l’ensemble de l’entreprise. Souvent, le fondateur s’entête à faire « à sa façon », « comme on a toujours fait », enracinant alors les clivages et repoussant toujours plus loin la résolution des problèmes existants.

Si la société parvient malgré tout à progresser au prix de gros efforts, les obstacles s’amalgament et au fur et à mesure de ce développement, les dirigeants tentent de résoudre les complexités et les défis croissants en ajoutant toujours plus de personnes. Ajouter des employés sans résoudre les problèmes déjà existants ne fait pourtant qu’empirer les choses.

Au fil du temps, les difficultés accumulées entravent la fonctionnalité de l’entreprise et alimentent davantage les problèmes latents qui, par effet de boomerang, affectent de plus belle l’entreprise. Dans cette spirale infernale, l’entreprise se retrouve vite en péril.

La suite dans un deuxième article bientôt.

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Elise Ramaroson

Après un parcours universitaire en sciences de la vie et de la Terre, je me tourne vers la pédagogie en devenant professeur des écoles, puis, au bénéfice d’une expatriation, devient professeur de Français Langue Étrangère (FLE). Très intéressée par le développement personnel et toujours tournée vers les autres, c’est tout naturellement que je me forme au coaching professionnel et à l’utilisation de différents outils de connaissance de soi.

Certifiée à l’utilisation des outils permettant de mesurer les comportements (TTI success insights DISC), les motivateurs(12DF), le quotient émotionnel (EQ), les compétences personnelle (25DNA) et l’acuité (ACI) ainsi qu’au bilan de compétences, je suis convaincue que la formation continue est une force de développement et d’épanouissement.

Actuellement responsable de l’innovation et de la formation chez méristHemE, j’exerce également en tant que coach certifiée pour accompagner des particuliers et des entreprises dans leur besoin de changement et de bien-être.

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