Je regarde le malaise physique que nous nous sommes attiré à l’échelle planétaire, ce virus qui nous fait prendre des mesures pour limiter la contagion et donc, le contact entre chacun de nous, et je réfléchis à la notion de responsabilité.

En quelque sorte, les mesures prises font remarquer que l’autre joue pour beaucoup dans notre état de santé. « Si j’entre en contact avec quelqu’un atteint du virus, je l’attraperai et serai moi aussi malade en raison de ce contact. »

Si, au niveau physique, nous tenons l’autre responsable de notre santé, se pourrait-il que nous croyions la même chose à l’intérieur de nous, au niveau émotionnel ?

Il est vrai que l’autre nous affecte, comme nous sommes tous connectés, et donc, il continuera de nous affecter tout au long de notre vie, physiquement et émotionnellement. Mais, est-il responsable de ce qu’on vit au niveau physique ou émotionnel ? En d’autres mots, est-ce à cause de l’autre si « j’attrape » le virus ?

On a dit que les personnes les plus à risque avec ce virus sont les personnes déjà malades, les personnes plus âgées, les personnes qui ont déjà un « terrain de jeu propice », c’est-à-dire qui permettra au virus de les rendre malades plus facilement.

Comme le monde physique est la réflexion de notre monde intérieur, se pourrait-il donc que quand l’autre nous fâche, nous fait de la peine, nous fait peur, c’est tout simplement parce que nous avons un terrain de jeu propice à l’intérieur de soi pour que ça nous fâche, nous peine, nous effraie ?

Nos croyances affectent notre intérieur

Nous sommes tous blessés intérieurement, certes à différents degrés, mais personne n’y échappe. Nous souffrons tous des « blessures de l’âme », qui veut tout simplement dire qu’en tant qu’être humain, nous pouvons souffrir d’une blessure physique comme d’une blessure émotionnelle.

Parce que nous n’avons pas guéri de vieilles blessures émotionnelles, quand nous sommes en réaction (quand nous souffrons émotionnellement) face à quelqu’un ou quelque chose, ces vieilles blessures sont réactivées.

Nos croyances affectent notre physique

L’autre n’est donc pas responsable de nos difficultés émotionnelles, de nos colères, de nos peines, et de nos peurs. Par le fait même, l’autre ne peut donc pas être responsable de notre état de santé physique, puisque l’intérieur est le reflet de l’extérieur.

Par exemple, ce que quelqu’un nous dit nous met en colère. Combien d’entre nous blâmeraient cette personne en pensant qu’on ne vivrait pas cette colère si cette personne n’avait pas dit ce qu’elle venait de dire ? Pas fou comme raisonnement, mais ce qu’on oublie, c’est que, si effectivement, nous n’avions pas vécu de colère sans ces paroles, ces paroles nous blessent en raison de ce qui existe en nous. Il existe quelque chose de non guéri, qui nous amène à avoir une perception tordue de la réalité.

Dans le même ordre d’idée, nous entrons en contact avec quelqu’un qui a le virus et nous l’attrapons, tombant ainsi malades. Combien d’entre nous blâmeraient cette personne, pensant qu’on ne vivrait pas cette maladie si cette personne n’avait pas eu le virus ? Pas fou comme raisonnement, mais ce qu’on oublie, c’est que, si effectivement, nous n’avions pas capté le virus sans ce contact avec cette personne, ce virus nous rend malades en raison de ce qui existe en nous.

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Marc-André Rizk

Marc-André Rizk, formateur, Écoute Ton Corps,

J’ai rêvé et travaillé pour devenir athlète professionnel jusqu’à mes 27 ans. Ce qu’il y a de particulier avec les athlètes, c’est qu’on dit d’eux qu’ils pratiquent ou jouent à leur travail, au sport qu’ils pratiquent. Pourtant, cette notion de jeu a complètement disparu de ma pratique, de mon entraînement très jeune.

​J’étais discipliné, oui, mais c’était une discipline axée dans le contrôle…dans la peur. Aucune liberté n’était alors possible – pas surprenant que j’aille perdu tout plaisir à jouer à ce sport que j’aime tant, le hockey. Je me sentais pris au piège par cette discipline. J’avais l’impression de ne plus pouvoir respirer naturellement : je ne sentais plus que je pouvais exister en étant moi-même.

​C’était comme si je devais décider entre être discipliné et être libre. Étant donné qu’être libre est un de nos besoins fondamentaux, vous comprendrez la détresse que je vivais pendant plusieurs années.

​À l’automne 2010, j’ai décidé d’arrêter le hockey. Je me suis pris en mains pour retrouver la joie, le plaisir dans ma vie de tous les jours. Je voulais mettre en place une autre façon de me discipliner qui allait me permettre de garder ma liberté tout en travaillant à ce que je désire créer. Je me suis formé à un nouveau métier.

Aujourd’hui, j’aide les gens à développer la discipline véritable pour qu’ils atteignent leurs buts avec l’entraînement Libère Ton Éléphant. Je suis diplômé de l’université Concordia, et de l’école Écoute Ton Corps. Je suis membre de l’association RITMA, le regroupement des intervenants et thérapeutes en médecine alternative. Je suis également formateur pour Écoute Ton Corps.

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