Dans le dernier article « Les jeunes technos du Millénium : en équilibre avec le marché futur », notre professeur anonyme nous a fait le portrait du jeune adolescent qui arrive sur le marché du travail. Un mélange de la découverte d’enfant habitué à la technologie qui parvient à télécharger tous les logiciels qu’il désire sur sa tablette électronique et une mentalité alimentée par des informations au-delà de nos frontières. Face à eux, nous nous sentons un peu dépassés.

Ils n’ont pas seulement acquis la technologie, mais l’apprentissage sur le monde par le Net. Notre professeur nous invite à embrasser cette nouvelle génération alors qu’elle ne survivra pas à une journée sans son iPad, son iPhone ou ses jeux vidéo.

Ils pourront vous montrer les dernières technologies, vous parler de logiciels tout récents ou vous traduire un texte dans une langue étrangère sans difficulté grâce à des applications extraordinaires, mais qu’en est-il de l’éthique au travail ? De la communication avec les générations antérieures ? De la vie de tous les jours ? C’est là que le bât blesse. L’éthique au travail ne s’apprend qu’en interagissant avec d’autres personnes verbalement et physiquement.

Contrairement à cette réalité, les milléniaux préfèrent la communication virtuelle. Un déséquilibre entre la réalité et leur monde d’illusion.

Dans l’article précédent, notre professeur mentionne qu’il faut créer de nouvelles méthodes de communication avec les milléniaux. Par contre, ne sommes-nous pas un ensemble de générations qui n’ont pas tous cette habileté ? Mis à part le texto, les courriels ou les médias sociaux que certaines générations maîtrisent, beaucoup ne sont pas en mesure d’utiliser les technologies sur le marché. Il est clair que les milléniaux vont devoir utiliser la meilleure méthode de communication, dont le verbal afin d’assurer un respect entre tous les âges et les mentalités.

De plus, l’accès aux technologies est tellement facile qu’il est devenu un défi pour les parents de le contrôler. Lors d’une rencontre de parents, une mère a confié son inquiétude face à l’utilisation du iPad en secondaire 3. Appuyée par d’autres personnes vivant la même situation, elle a pointé du doigt l’institution. La femme expliquait que son adolescent devait suivre ses cours et faire ses devoirs à l’aide de cette technologie. Par contre, le jeune l’utilisait aussi comme moyen de communication avec ses amis et son entourage.

La plaignante a déjà tenté de contrôler son ado sur son temps d’utilisation, mais en vain, les crises et les disputes se sont multipliées, au point où l’enfant désobéissait en pénétrant dans la chambre de ses parents durant la nuit pour récupérer son bien. Une pure dépendance. Le sentiment de frustration était partagé pendant cette réunion.

La méthode de socialisation des milléniaux est surtout en ligne. Cela revient au parent de pousser le jeune à « vivre » en invitant les amis à la maison ou à faire des activités. Une entrepreneure m’a partagé sa déception lorsque sa fille avait organisé une fête au bord de la piscine chez elle : les amis trouvaient qu’il faisait trop chaud et ont préféré rester chez eux près de leur ordinateur.

En d’autres mots, ils ont fait un « party » techno en ligne. Cette dépendance va éventuellement nuire au milieu de travail, si la socialisation n’est pas mise de l’avant. Comment ces jeunes vont-ils être en mesure de se présenter devant leur futur employeur s’ils n’apprennent pas à socialiser ? À se débrouiller en milieu de vie scolaire ? Les salles ayant l’accès Internet dans les écoles secondaires sont plus populaires que les salles de sport.

Qu’adviendra-t-il des endroits publics dans les environnements de travail ? Avant, les pauses se prenaient entre collègues; maintenant, les cellulaires priment. Même les conflits sont souvent gérés par courriel et texto : rien de pire pour détruire les relations.

Les impacts de la technologie sur la santé peuvent être importants si son utilisation n’est pas contrôlée. Une dépendance, une illusion de combler un besoin. Des centres pour contrer la dépendance à la technologie (ex. : http://virtual-addiction.com/) ont vu le jour depuis que l’ère de la techno a une emprise sur notre société. Il est évident que la technologie fait partie intégrante de notre vie… Mais à quel prix ?

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Thérèse Thémélis

« Mme Thérèse Thémélis, Bachelière en Administration des Affaires (Ressources Humaines), est devenue professeur en gestion des ressources humaines auprès du Collège Lionel-Groulx, tout en poursuivant sa carrière de Consultante RH Recruteuse au sein de son cabinet expert-conseil : Thémélis RH Solutions. Grâce à ses 20 ans d’expérience, sa carrière s’est bâtie autant dans le secteur du service, du transport, de la fabrication que de la construction. Sur les plans national et international. Sa facilité de communiquer l’information et d’amener une perception favorable à l’endroit de ses clients, a prévalu à Mme Thémélis une solide expertise dans son domaine. Ceci dit, Mme Thémélis désire partager son expérience avec ses lecteurs par des articles enrichissants, apportant ainsi, différents principes en Ressources Humaines pour les entreprises. » 514-397-9940

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