Le Journal Action PME remercie la collaboration du Parti Libéral du Québec et leur souhaite bonne chance dans l’élection du 1 octobre 2018.

Sujet : taxes et impôts

La bonne gestion des finances publiques par notre gouvernement a permis de recréer un climat d’affaires favorable aux investissements : la confiance des consommateurs atteint des sommets, tout comme la confiance des PME qui se situe en tête du classement canadien. Les PME d’ici constituent les piliers de notre économie et jouent un rôle essentiel dans la croissance économique et la création d’emploi.

Depuis juin 2014, le gouvernement a mis en place des initiatives leur permettant d’améliorer leur compétitivité et de croître, notamment une importante réduction de leur fardeau fiscal.

Nous nous sommes assuré de maintenir de cette compétitivité en baissant notamment l’impôt des PME, passant ainsi de 8 à 4 %, ainsi qu’en réduisant la taxe sur la masse salariale (FSS).

Nous avons également mis de l’avant des mesures pour stimuler la croissance des PME et accroître leur financement, et ce, à travers toutes les régions du Québec.

La création de réseau, d’appui aux accélérateurs et aux incubateurs d’entreprises, l’accompagnement dans la transformation numérique et le soutien à l’économie sociale sont des mesures porteuses pour les entrepreneurs qui se verront accompagnés dans leur aventure.

Sujet : pénurie de main-d’œuvre

La rareté de la main-d’œuvre représente le principal défi économique du Québec au cours des prochaines années. Pour y faire face, le Parti libéral du Québec (PLQ) a un plan qui se résume en quatre mots : éducation, participation, automatisation et immigration.

Ainsi, le gouvernement libéral veut continuer de faire de l’éducation sa grande priorité et adapter encore davantage la formation aux différents besoins des régions. À cet égard, nous proposons six mesures concrètes pour mieux arrimer la formation professionnelle et technique aux besoins des entreprises :

  1. Nous rendrons gratuites certaines formations professionnelles à temps partiel dans les secteurs priorisés par les milieux;
  2. Nous abolirons les frais de scolarité pour la formation technique à temps partiel menant au diplôme d’études collégiales;
  3. Nous soutiendrons les établissements pour rendre plus attrayante la mobilité interrégionale;
  4. Nous augmenterons les petites cohortes pour une plus grande offre de formation professionnelle dans les régions;
  5. Nous augmenterons la formation en entreprise;
  6. Nous adapterons l’offre de formation professionnelle pour mieux répondre aux besoins des régions et des entreprises.

Nous voulons nous assurer également de la participation de toutes les forces vives au marché du travail, telles que les travailleurs expérimentés, les communautés autochtones et les personnes en situation de handicap. Par exemple, nous avons pris l’engagement de bonifier le crédit d’impôt pour les travailleurs d’expérience et de leur donner la possibilité de suspendre ou de reporter leur rente de retraite jusqu’à 75 ans, afin d’inciter les travailleurs expérimentés à rester ou à revenir sur le marché du travail.

Nous continuerons aussi à soutenir l’automatisation en investissant dans l’intelligence artificielle, le manufacturier innovant et le virage numérique.

Enfin, il est inévitable de miser sur des travailleurs venus d’ailleurs bien intégrés et francisés. Pour ce faire, nous voulons mieux outiller les municipalités pour qu’elles puissent identifier leurs besoins de main-d’œuvre et faciliter l’intégration des travailleurs venus d’ailleurs au marché du travail.

Concrètement, dans un second mandat, un gouvernement du PLQ s’engage à accorder aux municipalités régionales de comté (MRC) et aux municipalités qui en exercent les compétences une nouvelle aide financière de 10 millions de dollars sur cinq ans afin de dresser sur une base triennale, en partenariat avec Emploi-Québec et les conseils régionaux des partenaires du marché du travail, un portrait local des besoins de main-d’œuvre, notamment ceux qui pourront être comblés par les travailleurs venus d’ailleurs.

Ce portrait précis des besoins du marché du travail facilitera la planification de l’immigration économique, la sélection des futurs Québécoises et Québécois, ainsi que leur intégration réussie à la société québécoise.

De plus, nous entendons accorder 15 millions de dollars par année aux MRC pour favoriser l’intégration et la rétention des travailleurs venus d’ailleurs dans nos régions. Cette somme servira à appuyer localement les acteurs socioéconomiques, tels les organismes communautaires, qui auront pour mandat de travailler en concertation, entre autres avec les entreprises, pour faciliter l’accueil des travailleurs venus d’ailleurs.

Enfin, nous investirons 10 millions de dollars par année de plus pour bonifier les services de francisation en entreprise offerts par les commissions scolaires et les organismes œuvrant en francisation.

Dans les 10 prochaines années, le marché du travail québécois devra combler plus de 1,3 million d’emplois. Le Parti libéral du Québec est le seul parti qui reconnaît les impacts de la pénurie de main-d’œuvre sur nos entreprises et qui propose des solutions pour répondre à ce défi.

Sujet : les régions

Nous voulons un gouvernement véritablement au service des régions. Notre vision, qui est déjà amorcée, vise à moderniser l’approche de notre gouvernement à l’égard des régions et à refléter les particularités distinctes de chacune d’elles.

C’est d’ailleurs cette vision que traduit la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2018-2022, qui pour la première fois amènera les priorités des régions au gouvernement du Québec.

Le gouvernement libéral a ainsi procédé à la plus grande décentralisation de pouvoirs de l’histoire du Québec vers les municipalités afin qu’elles assurent leur autonomie et leur vitalité. Plus de 560 millions de dollars seront investis par les régions dans les régions, notamment via le Fonds d’appui au rayonnement des régions, pour faire émerger des projets porteurs.

Nous voulons poursuivre dans cet élan afin de donner encore plus de pouvoir aux régions. Ainsi, nous avons pris l’engagement de décentraliser les processus décisionnels de certains ministères et organismes gouvernementaux en transférant les équipes concernées dans les régions où se trouve une grande part de leurs activités.

L’accès à des infrastructures numériques performantes est également essentiel au développement économique de nos régions. Ainsi, le Parti libéral du Québec veut rendre accessibles Internet haute vitesse et très haute vitesse et la téléphonie cellulaire partout sur le territoire québécois d’ici 2020. Pour ce faire, les montants disponibles dans le cadre du programme Québec branché seront immédiatement portés à 500 millions de dollars. Ces projets de déploiement d’infrastructures numériques pourront s’inspirer de ceux développés en Abitibi-Témiscamingue et au Saguenay–Lac-Saint-Jean par l’entremise d’organismes à but non lucratif (OBNL).

Enfin, nous avons pris l’engagement de nommer un ministre des Régions et de la Vitalité du territoire au sein du prochain Conseil des ministres. Celui-ci sera notamment responsable d’accélérer et de bonifier la réalisation des projets d’infrastructures numériques partout sur notre territoire. Il aura également comme rôle de rapprocher les décisions et les décideurs des personnes concernées dans toutes les régions du Québec.

Sujet : guerre commerciale

Nous avons l’intention de continuer à défendre fermement nos entreprises et nos travailleurs face à la montée du protectionnisme américain, comme nous l’avons fait au cours des 18 derniers mois.

Que ce soit pour le bois d’œuvre, le papier journal, l’assaut injustifié de Boeing contre Bombardier ou encore les tarifs douaniers sur l’aluminium et l’acier, nous avons été très actifs pour défendre les intérêts du Québec et accompagner les entreprises, en particulier les PME, qui sont affectées par les mesures protectionnistes américaines.

Dans le cadre de la renégociation de l’ALÉNA, nous avons exprimé clairement que nous n’accepterons aucun changement qui supprimerait des avantages ou qui serait contraire aux intérêts du Québec. Nous avons été particulièrement fermes quant au maintien de la gestion de l’offre et de l’exception culturelle. Comme nous l’ont démontré les conflits commerciaux récents avec l’administration Trump, il est également essentiel de conserver les mécanismes de règlement des différends prévus dans l’ALÉNA.

Nous avons élaboré un plan totalisant plus de 860 millions de dollars sur les cinq prochaines années afin d’atténuer les conséquences de cette instabilité économique en soutenant la compétitivité de nos entreprises. Ce plan, qui permettra de soutenir des investissements de 3,1 milliards de dollars par les entreprises, repose sur quatre axes :

  • Donner de l’oxygène aux entreprises par des aides financières directes et un allégement fiscal;
  • Soutenir l’investissement pour améliorer la productivité;
  • Favoriser la formation des travailleurs;
  • Encourager la diversification des marchés.

En ce qui concerne la diversification des marchés, nous entendons notamment renforcer les bureaux du Québec dans les autres provinces canadiennes afin de développer davantage les échanges interprovinciaux. Cette mesure s’ajoute à celles que nous avons mises en place dans le cadre de la Stratégie québécoise de l’exportation 2016-2020 pour aider nos entreprises québécoises à conquérir les marchés extérieurs.

Sujet : TPE

À la demande du gouvernement, le Groupe de travail sur l’économie collaborative (GTEC) s’est entre autres penché sur les profondes mutations que connaît le marché du travail, notamment en lien avec le travail dit « atypique » qui comprend le travail autonome.

Le rapport du GTEC, qui a été déposé en juin dernier, contient des recommandations visant à adapter le cadre normatif actuel aux nouvelles réalités du travail autonome. On y suggère notamment de moderniser le droit du travail et le droit social en s’inspirant des règles applicables aux artistes professionnels. Il est également proposé de simplifier les formalités administratives et fiscales pour les revenus de travail autonome.

Nous souscrivons sans réserve aux objectifs énoncés dans le rapport du GTEC. Nous nous sommes engagés à nous pencher sur les recommandations qu’il contient et à prendre les mesures nécessaires pour assurer une suite à ce rapport.

Sujet : démarrage d’entreprise

Nous voulons faciliter la vie des entrepreneurs québécois en allégeant leur fardeau réglementaire et administratif. Nous sommes bien conscients que la lourdeur administrative est un frein à la compétitivité et à la croissance de nos entreprises, en particulier de nos PME. C’est pourquoi nous avons posé des gestes tangibles afin de simplifier les relations entre les entreprises et le gouvernement au cours des quatre dernières années.

Par exemple, nous avons mis en place le portail Entreprises Québec qui permet, notamment, de réduire de moitié le temps requis pour effectuer les démarches administratives liées à la création d’une entreprise. Plusieurs services d’Entreprises Québec sont accessibles dès maintenant à l’adresse www.entreprises.gouv.qc.ca.

Nos actions ont déjà commencé à porter leurs fruits. En effet, l’édition 2018 du Bulletin des provinces publié par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante place le Québec au premier rang en matière de réduction de la paperasserie.

Dans un second mandat, nous comptons poursuivre le travail amorcé afin de réduire encore davantage le fardeau administratif et réglementaire de nos entreprises. Par exemple, nous envisageons de diminuer la fréquence de production des formalités administratives des entreprises. Ainsi, certaines formalités, dont la transmission est requise annuellement à l’heure actuelle, pourront être exigées sur une base pluriannuelle. Nous voulons aussi bonifier les services disponibles par l’entremise d’Entreprises Québec et faire la promotion de ce nouvel outil auprès de nos entrepreneurs.

Nous entendons également continuer à soutenir de manière importante les accélérateurs et les incubateurs du Québec de même que les fonds qui investissent dans les entreprises qui sont au stade de l’amorçage ou du démarrage. Nous poursuivrons notamment la mise en place du réseau de 18 pôles régionaux d’innovation afin d’offrir des services d’accompagnement personnalisé lors de phases de création et d’accélération de la croissance d’entreprises.

Sujet : projet d’avenir et de développement

Au cours de notre premier mandat, nous avons démontré que le Parti libéral du Québec est le seul véritable parti de l’économie.

Nous avons un plan pour le développement économique du Québec et il fonctionne. Nous avons connu en 2017 la plus forte croissance économique en près de 20 ans. Nous sommes en voie d’atteindre la cible de 250 000 emplois créés en cinq ans, ce que plusieurs croyaient impossible. Le taux de chômage est à un niveau historiquement bas. La confiance des entreprises et des consommateurs est, quant à elle, à un niveau élevé.

Dans un second mandat, un gouvernement libéral maintiendra l’équilibre budgétaire et une gestion prudente et rigoureuse des finances publiques afin de faire face aux incertitudes économiques et maintenir une économie forte. Nous poursuivrons la réduction du fardeau fiscal de nos PME. Nous les aiderons à accroître leurs investissements et leur productivité afin qu’elles se démarquent dans un monde de plus en plus compétitif.

Nous continuerons d’appuyer la modernisation de notre économie, le virage numérique de nos détaillants et la croissance de secteurs d’avenir, comme l’intelligence artificielle et les technologies propres. Nous compléterons notre démarche visant à rétablir l’équité fiscale dans le secteur du commerce de détail. Nous favoriserons aussi l’accès aux marchés publics québécois pour nos entreprises.

Bref, nous nous assurerons que les entreprises québécoises disposent de toutes les ressources, y compris une main-d’œuvre bien formée et des infrastructures numériques performantes, qui sont requises pour leur développement et leur croissance.

Ensemble, poursuivons notre élan!

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