UN ROBOT POUR FAIRE DU TRAVAIL ROUTINIER

Par Jimmy Baillargeon

Depuis les quinze dernières années, il y a eu plusieurs transformations majeures dues à l’intégration de la robotique industrielle dans l’industrie manufacturière québécoise. Les robots utilisés sont programmés pour exécuter des tâches répétitives, et ce, même dans des environnements hostiles à l’être humain.

Grâce aux nouvelles technologies, il est inévitable de penser que le travail routinier ou dangereux sera pris en charge par les robots dans un futur rapproché.

Depuis peu, une nouvelle génération de robots industriels est apparue sur le marché, celle-ci est appelée « cobots » ou encore « robots collaboratifs ». Cette génération de robots a la particularité de pouvoir partager l’espace de travail d’un être humain sans mettre la sécurité de celui-ci en péril.

Lorsqu’utilisé selon les règles de l’art, aucun garde de sécurité n’est nécessaire pour isoler les actions du robot de la zone de travail des employés. Cette collaboration entre l’humain et le robot est rendue possible grâce à l’utilisation de technologies sophistiquées de détection de collision, de palpeurs de couple ultra rapide et sensible et de l’optimisation de l’utilisation des forces minimales pour l’exécution des fonctions de production.

Un des aspects intéressants de cette technologie est reliée au fait que la majorité des manufacturiers ont grandement simplifié la méthode de programmation. Dans la majorité des cas, les cobots se montent sur le coin d’une table rigide et demandent peu de temps de programmation pour exécuter une série d’opérations en boucle. Ces opérations peuvent ensuite être accomplies jour et nuit en continu.

Un robot spécifique à chaque tâche

La première étape pour s’assurer de sélectionner le bon robot vise à déterminer le poids des objets ou des outils qui devront être déplacés. La deuxième consiste à établir la distance requise pour les déplacements. Ensuite, il faudra définir la vitesse à laquelle la tâche doit être exécutée.

Les prix pour un cobot avec interface et contrôleur dépendront de plusieurs facteurs, entre autres, la technologie choisie et les tâches qui seront à effectuer. Il est réaliste de prévoir un investissement minimum d’environ vingt mille dollars pour des technologies matures et fiables.

Partager
Jimmy Baillargeon

Jimmy Baillargeon,
Fondateur et Président de SAJB Automatisation et informatique industrielle, cumule près de 25 ans d’expérience dans son domaine. En 2014, son entreprise a remporté le Napoléon Entrepreneuriat Jeunesse, catégorie Émergence remis par la Chambre de Commerce de Drummondville. De plus, il a été nommé à la Jeune Chambre de Commerce comme entreprise de l’année et ce, a 2 reprises. Depuis sa création en 2011, SAJB est continuellement en croissance et il peut maintenant compter sur une équipe multidisciplinaire de 16 employés qui travaillent en synergie afin d’offrir un service exemplaire aux entreprises de la région. Passionné par l’automatisation, la robotique, les solutions innovatrices et les nouvelles technologies, Monsieur Baillargeon a a cœur la productivité de chacun de ses clients.

Laisser un commentaire

WordPress Ads