Quand on parle de sécurité informatique, plusieurs expert(e)s dans le domaine (ou fournisseurs de solutions de cybersécurité pour PME  !) approchent le sujet dans la peur et la menace. Bien qu’il soit vrai qu’il ne faut pas se mettre la tête dans le *sable, il y a moyen d’être informé(e) et conscient(e) du risque sans ne plus pouvoir en dormir la nuit.

Les solutions de cybersécurité pour PME sont une nécessité en 2023

D’abord, on va mettre les choses au clair : tout le monde est à risque, tant personnellement que professionnellement. Affirmer l’inverse serait comme dire qu’il est impossible de tomber malade. Ce qui va faire la différence stratégiquement parlant va être la sensibilisation. Autant celle faite à nos proches et à nos employés et aussi la tolérance face aux risques.

Maintenant, on sait que même les travailleur(e)s autonome(s), les TPE et les PME peuvent être victimes d’une cyberattaque. Par ailleurs, que faut-il faire concrètement ?

Le cliché serait de se rapporter à des professionnels (le)s de l’informatique et de la cybersécurité pour PME. Mais même avant cela, plusieurs choses peuvent être mises en place à l’interne. Par la suite, au besoin, être bonifiées via un accompagnement dans le domaine.

Les risques de sécurité informatiques sont partout

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En premier lieu, on peut tenter de peindre le portrait de ce qui met à risque l’organisation et pourquoi. Prenons l’exemple d’un organisme à but non lucratif à la défense d’une cause communautaire. On pourrait penser que le risque d’une intrusion informatique est faible.

Et pourtant, c’est tout le contraire !

Les risques de sécurité informatiques ne sont pas que monétaire

La tendance est que l’on parle souvent de cyberfraudes à des fins monétaires. Cependant, les pirates informatiques peuvent avoir d’autres causes. Par exemple, ils peuvent être en fort désaccord avec l’objectif premier de la cause d’un organisme.

Ils peuvent donc, tout simplement, vouloir faire du tort à un regroupement dont la mission est contre leurs valeurs. On compare ça avec le vandalisme : par exemple, dessiner des graffitis sous un pont ne rapporte pas d’argent aux malfrats. Mais l’on sait que des personnes effectuent quand même cette action.

Au quotidien, les organismes en question peuvent utiliser des systèmes informatiques ou domotiques.  Cela leur assure l’accès à un bâtiment et gérer une liste de membre qui peut contenir les renseignements des employé(e)s. Il faut donc s’assurer de prendre des mesures pour protéger ces informations et ces accès à tout prix. Puisque la cybersécurité pour PME n’est pas à prendre à la légère.

Surtout en vertu de la loi 25, en vigueur depuis le 22 septembre 2022.

Les avancées technologiques filent à la vitesse de la lumière. Mais il faut aussi comprendre que le volet humain a une part immense dans le portrait des risques. En un seul clic et une entreprise ou un(e) solopreneur(e) peut se faire usurper des informations et de plus pouvoir opérer. Il est alors essentiel de valider l’hygiène d’utilisation des outils informatiques. Est-ce que notre monde sait comment bien utiliser les applications ?

Enregistrent-iels leurs mots de passe dans leur navigateur ?

Une fois la vision globale établie, c’est à ce moment que les expert(e)s entrent en jeu. Toujours dans un esprit de collaboration et d’accompagnement. Sans pousser des services à travers le gosier des entreprises et des organismes.

Selon la réalité propre de chaque organisation, les spécialistes de cybersécurité pour PME pourront proposer diverses stratégies et bonnes pratiques.

Pensons à :

  • La rédaction de politiques d’utilisation des outils technologiques
  • Les processus d’arrivée et de départ d’employé(e)s.
  • Une gestion saine des mots de passe,
  • La mise en place d’outils de protection,
  • La mise en place d’une éventuelle gestion de crise (aussi appelée « plan de relève »),
  • Pour finir, la formation et la sensibilisation des utilisateur(trice)s…

Et après ? C’est un travail continu autant au sein de l’organisation qu’avec les partenaires spécialisés. C’est bien beau de se donner Legault (le « go ») et de mettre les bouchées doubles en ce qui a trait à la cybersécurité pour PME, encore faut-il mettre les efforts de manière régulière. Ce n’est pas parce qu’on va chez le dentiste une fois qu’on évite ou limite les caries.

Est-ce que l’argent devrait-être un problème?

Et l’argent dans tout ça ? Personne n’aime payer pour de l’informatique et de la cybersécurité, au même titre que personne n’aime débourser pour des assurances auto ou habitation. Néanmoins, ça fait partie de la responsabilité d’être à la tête d’une entreprise ou d’un organisme. Certes, on n’a pas tous les mêmes moyens financiers (et la même tolérance au risque), mais échelonner les coûts et travailler la stratégie graduellement, c’est réellement possible pour sa sécurité informatique.

En terminant, comme le célèbre dicton le dit : « rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Déjà, si une prise de conscience a été faite grâce à cet article, une progression et une amélioration des cyberrisques sont en cours !

*(Ou dans l’autruche, comme dirait Gérard Deltell)

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Audrey Shink

Audrey Shink est une entrepreneure et une technicienne informatique de formation depuis plus de 15 ans.

Détentrice d’un diplôme d’études collégiales en gestion de réseaux informatiques, elle a œuvré dans des milieux de différentes natures, tant au public qu’au privé, tant dans la PME que dans la grande entreprise et l’organisme sans but lucratif.

Malgré le côté scientifique et technique de la cybersécurité et de la technologie, elle se passionne dans la simplification, la vulgarisation et la mise en place concrète de ces concepts, souvent mal-aimés et flous pour le commun des mortels.

Ayant enseigné à la formation continue et à la formation technique de plusieurs collèges et ayant écrit et co-écrit quelques livres, Audrey arrive à percer les secrets de la sécurité informatique, du dépannage matériel et logiciel et de la réseautique et ce, en s’adaptant aux différents publics, le tout, souvent teinté d’humour.

Audrey Shink.  Présidente, spécialiste technique et formatrice.

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sos@blue-eden.ca

 

 

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