Avec un œil néophyte, je constate que notre société, au Québec du moins, plonge dans un état de pénurie.

Il y a une pénurie de main-d’œuvre, médiatisée, mais aussi parfois une pénurie de ressources pour les jeunes entrepreneurs qui exportent aux États-Unis. Les frais de douane sont plus élevés en raison d’une certaine austérité du président américain Donald Trump.

La pénurie de travailleurs entraîne indirectement une pénurie de contrats pour certaines entreprises. Trop peu d’employés signifie parfois refuser un client, deux, trois parfois, parce que le travail demandé serait trop demandant pour si peu de gens dans l’entreprise.

On souffre, en tant qu’entrepreneurs, de cette grande pénurie de travailleurs.

Déséquilibre

Il y a désormais un déséquilibre. En faveur du chercheur d’emploi, en défaveur de l’entrepreneur.

Le travailleur a connu de nombreux déséquilibres lors de la crise économique de 2008, où là, il y avait trop peu d’emplois offerts pour eux. La conjoncture économique difficile a diminué les achats des consommateurs, ce qui aura eu pour effet de diminuer l’activité entrepreneuriale, ainsi que de baisser le nombre d’emplois disponibles.

Désormais, à Québec, le taux de chômage est en deçà de 5 %. Est-ce le problème ? Tous ont un emploi déjà, ou presque, et donc personne ne cherche activement à pourvoir les nombreux postes disponibles ?

Plus le taux de chômage est bas, moins les gens cherchent de l’emploi. C’est logique !

Le patron, un cadre clé !

En pénurie, un cadre, un patron, peuvent faire toute la différence.

La génération milléniale semble vouloir plus de liberté et travailler selon ses disponibilités, non au détriment de sa santé. Pour attirer les jeunes vers le marché du travail, en période de pénurie comme celle que l’on connaît, s’adapter à leur réalité peut faire toute une différence !

Sans tomber dans l’excès de permettre à un jeune employé de quitter le travail quand bon lui semble et de travailler aux heures qu’il lui plaît, quand vous avez un roulement de clientèle de 9 à 5, par exemple, une station-service, une épicerie ou un hôtel devraient accorder une certaine liberté à ces jeunes nés après l’an 2000 !

C’est en ayant une marge de manœuvre que les jeunes produisent un travail de qualité. Ils sont innovateurs, ou pré innovateurs, dépendamment de comment on voit le phénomène.

Puis, de plus en plus, vous devez être à l’écoute de vos employés, qu’ils soient jeunes ou qu’ils soient vieux. Ainsi, vos chances de conserver vos meilleures ressources humaines augmentent un tant soit peu.

N’oubliez pas que vous payerez en salaires beaucoup moins que ce que vous payez en formant un nouvel employé pour pallier une démission.

La facilité

La vie devient de plus en plus facile. En effet, vous n’avez plus besoin de chasser avec une lance ou un harpon, je ne vous apprends rien ! Vous n’avez qu’à appuyer sur un bouton de votre micro-ondes pour avoir votre repas. La facilité, c’est aussi de ne plus avoir à feuilleter un livre ou un article de journal pour trouver l’information désirée, mais simplement entrer « économie du Québec » sur Google suffit à trouver les renseignements que vous cherchez, soit pour un travail universitaire ou une veille concurrentielle.

L’effort est moins valorisé qu’il l’était dans les années 80.

Avec ces informations, on peut en déduire que simplifier le travail effectué par vos employés leur enlèvera un poids de sur les épaules.

Écoutez, observez !

Vos employés sont vos yeux et vos oreilles ! Ils sont une excellente mine d’informations en ce qui a trait à la concurrence. Ils vous diront si, en tant que personne, ils achèteraient plutôt chez vous ou au commerce voisin. Le plus difficile est de demeurer ouvert d’esprit quand vous leur poserez directement cette question à propos de vous et de votre concurrence.

En supplément, facilitez les postes de travail ! Plutôt que d’opérer une chaîne de montage avec des outils difficiles à manier et dangereux, même s’il y a un coût, automatisez un peu plus avec de la robotisation et de l’informatisation. Vos ouvriers auront plus de facilité à travailler ! Mobilisez les meilleurs avec l’informatique pour programmer vos robots et vos gens manuels pour employer des outils lourds !

Tous ont leurs talents et leurs faiblesses. Misez sur leurs talents ! Demandez-leur des tâches qu’ ils trouveront faciles.

Vous augmenterez ainsi la satisfaction de vos employés en regard de votre aire de travail. Vous risquez dans le pire des cas d’attirer plus d’employés chez vous !

Donnez à vos travailleurs un retour sur leur travail. Dites-leur ce qu’il y a à améliorer, mais surtout, ce qui s’est bien passé. Ils aiment ça.

Encouragez-les !

Donnez-leur des compétences pertinentes pour progresser chez vous ! Formez-les à de nouvelles tâches. Vous aurez un personnel polyvalent.

Donnez-leur surtout des chances de se montrer compétents. Ils ne vous en remercieront jamais assez !

Vous êtes leur pilier. Soyez solide pour les soutenir.

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Ricky Girard

À 24 ans, Ricky Girard termine son Cégep en comptabilité et gestion avec succès. Ensuite, la même année, il décide de corriger des textes d’une longueur de 100 à 200 pages pour explorer ce domaine qui l’a toujours passionné, la langue française.

Puis, il réunit deux champs d’intérêt : comptabilité et écriture! Ayant publié plusieurs livres avant d’officiellement se lancer en affaires, il a maintenant les outils nécessaires pour mener à bien son projet entrepreneurial.

En 2017, Corrige-tout naît officiellement! Cessant d’établir sa marque de commerce avec son prénom et son nom de famille, Ricky, qui a alors 27 ans, nomme son entreprise…

Puis, l’année 2018 se couronne de succès, car Corrige-tout cumule de multiples mandats en tenue de livres comptables et en rédaction, bien que sa première orientation ait été de corriger les textes des autres!

De façon générale, Ricky est travailleur autonome et entrepreneur depuis bientôt 5 ans!

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