Les enjeux de la pénurie de main-d’oeuvre sont majeurs dans la PME manufacturière, partout sur le territoire québécois. Je ne vous l’apprends pas, tout le monde recrute.

Vous n’avez qu’à lire les journaux, regarder les nouvelles télévisées et lire les affiches sur les usines partout : « Nous recrutons ! ».

Le problème est devenu si criant qu’il est maintenant un frein à la croissance de nos PME.

Et dans certains établissements, on l’évoque aussi pour justifier le faible niveau de service à la clientèle.

Que faire pour y remédier ?

Recruter à l’étranger ?

Retarder l’âge de la retraite ?

Recruter dans la rue ?

Ce sont des solutions envisageables.

Et si on se posait la question : « Peut-on faire plus avec moins de personnel ? »

La solution est-elle dans la transformation numérique ?

La solution est-elle dans une migration massive de nos PME manufacturières vers l’industrie 4.0, l’usine intelligente ?

C’est bien connu, les technologies numériques permettent d’en faire plus avec moins.

D’abord, on peut automatiser et robotiser certaines activités de fabrication et d’entreposage. Par exemple, dans l’industrie du métal, nombreuses sont les entreprises qui décident de mettre en place des robots pour les activités de peinture.

D’autre part, par la mise en place de technologies numériques comme les ERP, on peut intégrer certains processus d’affaires et éliminer drastiquement la saisie en double d’informations.

En faire plus avec moins.

Globalement, il semble donc évident que la transformation numérique devient inévitable pour que notre secteur manufacturier devienne plus compétitif avec celui de l’Ontario, des États-Unis, mais aussi de l’Asie.

À une plus petite échelle, il apparaît aussi clair qu’une entreprise peut se démarquer de ses compétiteurs locaux ou régionaux en lançant un programme de transformation numérique.

Pour quelle raison ?

Elle se positionnera clairement comme un leader dans son secteur. Cette position va lui permettre de recruter du personnel plus facilement. En effet, devant un choix de postes offerts, qui voudra joindre l’entreprise avec des technologies vétustes, à la remorque de ses compétiteurs ?

On saura aussi que l’entreprise en transformation numérique aura moins d’enjeux de rétention de main-d’œuvre. Je n’ai aucune statistique pour vous le prouver aujourd’hui, mais ce sont des conclusions de gros bon sens.

Il est donc venu le temps de réfléchir sérieusement à la question et de se poser la question si les campagnes de recrutement à l’étranger ou chez les personnes en âge de retraite ne sont que des solutions temporaires à la pénurie de main-d’oeuvre.

Je vous laisse réfléchir à la question et je vous invite à soumettre vos commentaires dans l’espace prévu à cette fin ci-dessous.

Si vous voulez en savoir plus sur l’industrie 4.0, continuez à suivre cette série de chroniques. 

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Simon Chamberland

Simon Chamberland, M. Sc.

Simon oeuvre dans le milieu des technologies de l’information depuis 1995. Il possède une quinzaine années d’expérience de conseil en technologies de l’information et gestion. Il a débuté sa pratique de consultant indépendant en 2007 et a fondé Brome Conseil en 2009.

Aujourd’hui, il se plaît à dire qu’il accompagne la PME à l’ère numérique.

Il aide les PME à se doter d’un plan numérique et à sélectionner les meilleures technologies numériques considérant leur stratégie d’affaire.

Simon s’intéresse donc à la transformation numérique des entreprises et à tout le mouvement de l’industrie 4.0.

Il est accrédité par le Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec comme auditeur industrie 4.0.

Simon réside à Sutton, dans la région de Brome-Missisquoi.

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