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Toutes les entreprises ont besoin des revenus issus de leur clientèle pour assumer leurs coûts d’exploitation, payer leurs employés, assurer la croissance, etc. C’est ainsi qu’elles assurent leur propre survie, ainsi que celle des personnes qui la dirigent et l’opèrent.

Chaque commerce, dans tous les domaines, a un produit ou un service à vendre. De l’autre côté, chaque consommateur, individuel, corporatif ou institutionnel, a des besoins à combler. Le marketing et la publicité, les deux producteurs de visibilité, agissent comme des entremetteurs. Ils permettent aux consommateurs d’identifier avec quels produits ou services combler leurs besoins.

Peu importe la taille de l’entreprise, l’afflux de clientèle dépend essentiellement de sa capacité à générer de la visibilité, quels qu’en soient les formes et les moyens. Plus le produit (ou le service) est connu, attractif et utile, plus les clients le choisissent pour combler leurs besoins.

Le petit entrepreneur, par contre, comparativement aux plus gros, fait face à une difficulté supplémentaire : le manque de ressources, qu’il s’agisse d’argent, de temps ou de connaissances. Cette lacune au niveau des ressources a pour effet principal de provoquer des manques en ce qui concerne la visibilité, et donc l’affluence. Pourtant, cet afflux de clientèle supplémentaire, le petit entrepreneur est probablement celui qui en a le plus besoin.

C’est la principale raison pour laquelle les petits commerçants ont tout avantage à entreprendre une démarche d’autosuffisance publicitaire. Il s’agit en fait du processus par lequel ils feront l’acquisition des connaissances qui permettent de générer un maximum de visibilité, par ses propres moyens et efficacement, en n’investissant qu’un minimum de ressources financières.

Le concept paraît simple à première vue, mais est en fait assez complexe. Le monde du marketing et de la publicité est vaste, il est aisé de s’y perdre. D’un autre côté, il est extrêmement facile d’acquérir des connaissances qui ne sont pas celles dont on a absolument besoin.

Finalement, concluons ce premier article traitant d’autosuffisance publicitaire en énumérant les trois principaux prérequis pour entreprendre une telle démarche.

En premier lieu, comme toute personne en processus d’apprentissage, le petit entrepreneur doit être ouvert aux nouvelles informations. S’il se croit d’emblée omniscient, infaillible ou s’il pense tout connaître, tous les apprentissages seront réfutés par son système de croyances, quel qu’il soit.

Ensuite, cette personne doit être animée d’un minimum d’ambition à faire croître son entreprise. Effectivement, la personne qui entreprend cette démarche doit être minimalement motivée à prendre les mesures pour obtenir les résultats escomptés. L’acquisition de nouvelles connaissances exige un investissement en temps et en énergie, et les résultats peuvent se faire sentir après un certain temps seulement.

Enfin, le petit entrepreneur doit avoir confiance en ses moyens. Acquérir des connaissances est une chose, changer ses pratiques pour les transformer en résultat en est une autre. Tout cela exige de l’entrepreneur qu’il ait un certain sens de la stratégie et une bonne dose d’audace.

Pour conclure, retenez que « faire sa pub soi-même » et « être autosuffisant sur le plan publicitaire » sont deux concepts séparés par des heures de nouveaux apprentissages. Les résultats aussi sont différents. Outre la croissance de la clientèle et du chiffre d’affaires, l’entrepreneur ressent la fierté d’être l’unique responsable de ce nouveau succès.

Dans quelques semaines, nous irons plus loin dans l’étude du concept d’autosuffisance publicitaire, notamment en identifiant quelles en sont les principales étapes.

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Yves Bergeron

Yves Bergeron a accumulé, depuis dix-huit ans, une longue expérience d’agent de développement et de chargé de projets pour la promotion de diverses organisations en relation d’aide. À l’origine criminologue, la publicité, notamment la création et la gestion des outils promotionnels sont devenues, au fil du temps, son deuxième métier. Spécialiste aguerri des relations humaines, son vécu d’intervenant clinicien teinte à la fois sa vision sur service client que celle de l’exercice du marketing en général.

Bien décidé à réorienter sa carrière, il débuta son étude formelle du marketing et de la publicité en 2016, puis fonda sa propre agence en 2017. En premier lieu destinée à soutenir les petits entrepreneurs qui font eux-mêmes leur publicité, la petite firme exploite à la fois l’expérience et la créativité de son fondateur.  Son sens de l’analyse et de l’organisation fait le reste du travail, lui permettant de mettre au point des campagnes innovantes aux résultats étonnants.

Son objectif a été, dès le départ, de combiner ses compétences humaines avec ce domaine où les relations sont primordiales. Travailleur communautaire dans l’âme, il considère les petits entrepreneurs comme les moteurs de la communauté et de l’économie locale.

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