Ce n’est pas tous les jours que le gouvernement vous offre une subvention, mais quand l’occasion se présente, c’est payant d’en profiter !

Déjà annoncé dans les précédents budgets, Québec prévoyait d’injecter 63 millions sur 5 ans (https://www.conseiller.ca/pme/nouvelles-pme/des-incitatifs-financiers-pour-le-sport-en-entreprise/) pour favoriser l’activité physique en entreprise.

C’est donc dans cette optique que le gouvernement a décidé de lancer le Programme d’aide financière aux entreprises en matière d’activités physiques (PAFEMAP) (http://www.education.gouv.qc.ca/organismes-de-loisir-et-de-sport/aide-financiere/programme-daide-financiere-aux-entreprises-en-matiere-dactivites-physiques-pafemap/).

Pour 2019, c’est environ 7 millions de dollars qui seront versés aux PME. Chaque entreprise subventionnée pourrait recevoir entre 20 000 $ et 40 000 $ de subvention, pour autant qu’elle assume 20 % des dépenses admissibles.

Le programme vise surtout les petites et moyennes entreprises comportant entre 5 et 499 employés. Il faut aussi avoir exercé ses activités au Québec pour un minimum de 2 ans.

Vous n’avez pas non plus besoin d’avoir obtenu de certification en matière de programmes de santé mieux-être en milieu de travail (SMET) pour vous qualifier.

La subvention peut servir à financer l’aménagement d’installations sportives (maximum de 40 000 $), l’achat de matériel ou d’équipement sportif (maximum de 20 000 $), ainsi que l’organisation et la promotion de l’activité physique dans les PME pour un (maximum de 20 000 $), ou une combinaison de ces trois volets, sous réserve d’un maximum global de 40 000 $ pour l’entreprise.

Ainsi, un employeur qui désirerait mettre en place un programme d’activité physique et aménager un espace d’entraînement avec un budget de 50 000 $ ne débourserait que 10 000 $ de sa poche, le restant provenant de la subvention.

Mentionnons aussi qu’il pourrait être fiscalement plus avantageux pour vos employés de leur offrir des installations sur leur lieu de travail plutôt que de rembourser leurs frais d’adhésion à un gym.

Par exemple, les 10 000 $ dépensés par l’entreprise permettraient d’économiser des frais d’abonnement mensuels de 50 $ pour une quinzaine d’employés. Par contre, ce montant pourrait donner lieu à des avantages imposables qui s’ajouteraient à votre masse salariale, générant ainsi un taux d’imposition pour vos employés et de taxes patronales aux divers régimes d’État.

Avec un bon plan de match et l’effet levier de la subvention, l’entreprise pourrait donc en faire beaucoup plus avec moins d’argent.

Mais pourquoi favoriser l’activité physique en milieu de travail ? me demanderez-vous.

D’une part, les employés qui sont physiquement actifs vivent moins de stress et sont plus productifs, selon cet avis scientifique de Kino-Québec. (http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/loisir-sport/Activite_Physique_au_travail_Kino-Qc.pdf).

D’autre part, ça vous positionne comme un employeur de choix, ce qui facilitera l’attraction et la rétention de votre personnel.

En prime, pas besoin de réinventer la roue : le rapport de Kino-Québec contient également une multitude d’outils et de recommandations pour mieux vous guider dans vos démarches.

Ce n’est pas tous les jours que le gouvernement redonne de l’argent aux employeurs et cette offre est à durée limitée : vous avez jusqu’au 22 juillet 2019 pour déposer votre demande.

À l’action, c’est payant!

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Louis-philippe Corbeil Girard

Louis-Philippe Corbeil Girard est un conseiller en assurance et rentes collectives avec Gestion TC Inc. Il travaille dans l’industrie des avantages sociaux depuis 2004 et a également enseigné les cours obligatoires en assurance et en rentes collectives pour une école privée spécialisée au Québec.

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