Lire la première chronique

Lors de ma dernière chronique, j’ai abordé le lien intrinsèque entre la reconnaissance et la motivation. Sans être exhaustif, j’ai également fait référence à certaines époques où ces deux éléments se sont illustrés ou ont été analysés sous différents angles. Finalement, j’ai terminé mes dernières lignes en vous convoquant à une suite logique, soit l’intégration de la reconnaissance en milieu de travail dans un cadre de culture organisationnelle.

Au sens large, nous pourrions dire que la culture organisationnelle, que l’on considère comme étant celle de l’entreprise, représente les croyances, les valeurs ou les attitudes désirées par celle-ci. C’est justement pour cette raison que la culture prend rarement racine et ne demeure qu’un vœu pieux qui possède comme vertu principale, l’éblouissement et le bien paraître. Premièrement, lorsqu’on parle d’entreprise, on parle de quoi et on parle de qui ?

Fait-on référence à son entité juridique ou aux partenaires (employés) qui la composent ? Si la contribution de ces derniers demeure importante, pourquoi est-ce que la culture n’est généralement rien d’autre qu’une simple version imposée par la haute direction et orchestrée par un service des ressources humaines ou de la gestion du capital humain ?

Comment peut-on favoriser l’adhésion et la mobilisation de la main-d’œuvre si les croyances, les valeurs et les attitudes significatives de celle-ci n’ont pas été prises en considération préalablement ? Une mauvaise stratégie d’implantation aura ainsi pour effet de diminuer l’élan de fidélisation et augmenter le niveau de résistance tout simplement parce que les assises de la reconnaissance ont été ignorées.

Nous devons retrouver un équilibre entre le profilage des valeurs de l’employeur et les valeurs dominantes des partenaires pour que l’expression de la culture organisationnelle puisse passer de la théorie à une identité commune.

Pourtant, cette préoccupation de répondre aux attentes de sa clientèle externe se pratique d’emblée. Cette attention devient un signe de respect et de reconnaissance, alors que de reconnaître les besoins de ceux qui représentent notre raison d’être ne peut être négligé pour pouvoir évoluer. Pourquoi ne pas appliquer le même principe à l’interne en se préoccupant davantage des besoins et des attentes de ses partenaires afin de stimuler leur sentiment d’appartenance ?

À bien y penser, c’est la qualité des intrants au sein du processus de réalisation qui déterminera la qualité des extrants. À ce chapitre, la cohésion et l’esprit d’équipe émanant de tous les partenaires deviennent un gage de succès, et sans reconnaissance, vous risquez de courir après la cohésion et l’esprit d’équipe.

POURQUOI EST-CE QUE LA RECONNAISSANCE EST SI IMPORTANTE ?

À une époque où tout va vite, pour ne pas dire trop vite. Dans un contexte où tout près de la moitié des partenaires, selon les secteurs d’activités, vivent ou ont vécu une période de stress intense, les entraînant jusqu’à la détresse psychologique. Dans une réalité économique où la pénurie de main-d’œuvre est de plus en plus critique et jumelée à un faible niveau d’engagement, la reconnaissance ne peut que rétablir les ponts et rehausser le niveau de conviction nécessaire à toute réalisation.

La reconnaissance répond à un besoin exprimé par l’être humain, soit celui, entre autres, de se sentir apprécié et utile. Reconnaître la contribution d’autrui selon son attitude, ses réalisations ou notre satisfaction envers les résultats, favorise grandement la motivation ainsi que l’émergence des compétences.

Une culture de reconnaissance n’est pas qu’un simple exercice de stimulation bien intentionné caché derrière une politique, un programme et des activités. La culture doit être à l’image de la mosaïque des partenaires qui la composent et non des gestionnaires qui nous l’imposent.

La culture ne doit pas être qu’un résumé de valeurs et un énoncé d’intentions, mais plutôt le reflet d’un vécu dans un mode réel de pleine expression.

Dans la prochaine chronique, je vous entraînerai vers une multitude de nuances que peut représenter la reconnaissance afin de pouvoir mieux l’explorer et l’appliquer. Maintenant que vous savez pourquoi, vous apprendrez comment !

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Alain-Guy Tremblay, M.Sc., CRHA, RCC

Alain-Guy Tremblay, M.Sc., CRHA, RCC

Formateur, coach et conférencier

Ayant parcouru diverses institutions d’enseignement au fil des décennies, Alain-Guy est devenu un professionnel aux multiples ressources par la force des choses. Ses compétences et son expérience lui ont permis de se positionner à titre d’expert en santé et sécurité, mais surtout à titre de formateur, tant en entreprises qu’en milieu collégial.

Bien qu’il ait connu des périodes d’embauche à titre d’employé, c’est à titre de consultant et conseillé qu’il s’est particulièrement illustré. Aujourd’hui, il a une fois de plus élargie ses champs de compétence pour répondre aux besoins des entrepreneurs sous les chapeaux de coach, auteur, formateur et conférencier en abordant certains sujets, dont le leadership responsable, ainsi que la puissance de la reconnaissance.

Aujourd’hui, c’est dans un esprit de consolidation que je mets mon bagage de connaissance à contribution. En respectant des valeurs telles l’entraide et la collaboration, je soutien maintenant les leaders dans leur démarche d’entreprenariat. Ainsi, je les accompagne vers la réussite convoitée dans un environnement dynamique où ils se sentent compris et moins isolés. Plus que jamais, je crois en la citation qui dit que ‘’seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin’’. C’est ainsi que je suis devenu le co-fondateur de Leader Académie – élite.

En conclusion, je possède une précieuse expertise que je mets volontiers à votre disposition afin de vous épauler et vous accompagner dans votre recherche d’excellence et de réalisation.

Courriel : info@alainguytremblay.com

Page Web : www.alainguytremblay.com/accueil

Pour me joindre : 514 941-8213

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